Le jardin d'Ostara

 

 Retour sur la formation permaculture à Ostara lyon 9ème Vaise 37 rue St Pierre de Vaise - samedi 25 juin 2022 –

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https://ostara-france.org/index.php/lassociation/

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Ce jardin est ouvert assez fréquemment aux visites, de plus il est possible de combiner sa visite avec un repas aux Petites Cantines qui sont juste à côté.

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La Permaculture en 3 mots : expérimenter, observer, ressentir.

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Le jardin où nous sommes reçus a été constitué à partir d’une friche de 300 m² que Philippe a dégagé de sa propre initiative. Philippe et Raphaëlle Guenard ont créé un petit jardin d’Eden en profitant en fonds de parcelle d’un figuier déjà là ! Ils ont tout débroussaillé et créé ce jardin y compris une mare. 6 ans plus tard, le résultat est sympa. Le figuier a beaucoup gagné de terrain, il est devenu un vrai arbre à palabre, sous l’ombre duquel on a plaisir à se tenir.

Si c’était à refaire, la mare aurait un fonds d’argile, éventuellement une circulation d’eau avec une pompe alimentée par un panneau solaire. Un des trucs qui m’a vraiment plu c’est ce magnifique pied de verveine, bien tutoré. Il fait presque 2 m de haut ! On va faire pareil au Vert Luizet !

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Observer : un des bases de la permaculture. Observer ce qui pousse spontanément, par exemple le liseron est là pour éclater un sol dur, ce n’est qu’une étape ! Il laissera sa place. Dans ce jardin : ils ont commencé par faire des buttes, mais finalement ils ont appris que ce n’est pas utile ici car le sol est riche en eau puisque le jardin est en fond de vallée et proche du lit de la Saône.

Ne pas arracher les pieds de tomates ou autres, les couper à ras. En effet le système racinaire du sol va continuer d’être utile dans le sol, même mort.

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Ne pas arroser au pied, y aller molo sur l’arrosage d’une façon générale. Utiliser un bon couvre-sol, la paille de blé semble réunir le maximum d’atouts.

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Des enseignements pour le Vert Luizet ?

- en 2023, tester 1 ou 2 planches sans arrosage, grâce à un paillage maxi.

- tester aussi, sur une planche, de finir le compostage de nos bacs à compost, en répandant le compost encore grossier et ne pas attendre qu’il soit humus avant de l’épandre.

- une fois en pleine terre, en plein soleil, soigner notre pied de verveine sans le tailler !

  

Loïc

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Philippe nous a également expliqué comment construire de grands bacs à réserve d'eau (voir croquis ci-joint, extrait du support de formation). Très séduite par cette idée pour plusieurs raisons :

- une culture surélevée, pour ménager les dos endoloris ;

- des plantations moins dépendantes de nos arrosages (et même quasiment indépendantes selon Philippe) ;

- la possibilité de rendre plus esthétique et verdoyant certains recoins du jardin (le long d'un grillage, d'un muret, par exemple). 

 

Philippe, qui est dans démarche Recup', nous a également présenté ses expérimentations à base de bouteilles plastiques, gouttières PVC ou bidons bleus (bref, beaucoup trop de plastique pour le Vert-Luizet...)

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Marie-Christine

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