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B comme Betterave

Climat : Tout climat.              

Exposition : Ensoleillée.

Sol : Léger et frais.
Semis : Sur couche en mars. En place en avril-mai. Le semis en place est préférable.
Plantation : Repiquer les plants lorsqu'ils ont 4 ou 5 feuilles. 
Espacement : 25 cm sur le rang et 40 cm entre les rangs.
Récolte : de juin à octobre soit dans les 3 mois et demi après le semis.
Entretien : Eclaircir les rangs pour favoriser la croissance des plants les plus vigoureux. Binages et sarclages réguliers sont de rigueur. Un arrosage régulier favorise une croissance uniforme et évite la montée à graine. En cas de sécheresse pailler peut s'avérer nécessaire.


Maladies et parasites : Légume rustique la betterave se sort très bien de la majorité des attaques sans qu'aucune intervention ne soit nécessaire. 

Rotation des cultures : Ce légume-racine fait partie des plantes exigeantes. Il convient donc de ne pas le faire revenir au même endroit avant 3 ou 4 ans.

 

 

 

 

 

Au XVe siècle la betterave arrive en France, via l'Italie. Olivier de Serres, dans son ouvrage Le théâtre d'agriculture et mesnage des champs, la décrit alors ainsi : 

« C'est une racine fort rouge, assez grosse, dont les feuilles sont des bettes, et tout cela bon à manger, appareillé en cuisine : voire la racine est rangée entre les viandes délicates, dont le jus qu'elle rend en cuisant, semblable à sirop de sucre, est très beau à voir pour sa vermeille couleur. »
 

Elle est indispensable au potager pour bien des raisons :
Tout d'abord sa rusticité et sa résistance à bien des parasites en font une des espèces potagères les plus simples à cultiver.

Ses qualités ornementales sont indéniables et elles participent aux plaisirs des yeux qu'offre le potager. 
Ses jeunes pousses sont un régal en salade, ou tombées au beurre lorsqu'elles sont plus grandes. Sa racine charnue s'accommode de bien des façons originales : crue ou cuite, en entrée comme en accompagnement... voire même en dessert ! 

Découvrez les vertus et l'extraordinaire variété de ce légume-racine : Semez des betteraves !

En savoir plus sur ici

 

Toutes les photos de cet article ont été prises sur le jardin partagé Le Vert Luizet.

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B comme Bourrache

 

Nom botanique : Borrago officinalis
Autres noms : bourse à berger, pain des abeilles...

 

 

 

De l'arabe abû 'araq, signifiant "père de la sueur", en écho à ses propriétés sudorifiques : elle stimule la production d'urine, de sueur et purifie le sang, rien que ça Docteur Luizet ! ! !.

Très tôt elle débarque au Vert-Luizet, plutôt dans des endroits ensoleillés. Peu exigeante qunt à la nature du sol, elle s'est tout de suite plu dans notre jardin partagé. Elle se reproduit spontanément, puisque nous la laissons monter en graines.

 Comment la reconnaître ?

  • Floraison : tout l'été et même dès le printemps.

  • Ses jolies fleurs en étoiles d'un bleu éclatant.

  • Ses feuilles, vert foncé et couvertes de poils.

  • Sa hauteur : 40-50cm.

 

Utilisation

  • Les fleurs se mangent : votre salade manque de bleu ?

  • Elles parfument certaines boissons

(coktails rafraichissants à base de gin des Anglo-Saxons)

...oh ! so british ! 

 

 Question - TEST : quel goût, selon vous, a la fleur de bourrache ? (il n'est pas question, dans cette rubrique, d'empoisonner qui que ce soit ! )

 

Sources : 

 

 

 

 

 

 

Toutes les photos de cet article ont été prises sur le jardin partagé Le Vert Luizet.

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C comme Chayotte et Chouchou et Chritosphine et mirliton et plus encore

 

Une plante généreuse mais parfois épineuse.

La chayotte (avec un t ou deux) est une plante vivace de la famille des cucurbitacées cultivée dans les pays au climat chaud et humide.
Suivant les régions, la chayotte porte un nom différent : christophine aux Antilles françaises et en Guyane, chouchou à la Réunion, sousou à l'Ile Maurice, chouchoute à Madagascar, mirliton en Haïti...

La chayotte pousse dans notre jardin depuis cet automne. Nous avons d'abord planté cinq de ses fruits à plat dans un pot suffisamment large puis recouvert généreusement de terreau. Nos chayottes ont bien poussé et nous avons pu retransplanter 5 pieds le long du grillage où ils devraient s'accrocher puisqu'il s'agit d'une plante grimpante. Récolte prévue de septembre aux premières gelées. 

Si le climat du Vert Luizet lui convient (chaud, humide et lumineux), La chayotte donnera un fruit délicieux... consommé en légume ! A nous les gratins, les veloutés, les chayottes en salades et farcies ou poélées...

 

Mais la chayotte peut parfois être très épineuse suivant les espèces... Si c'est le cas, pas la peine de la raser. il faut la plonger dans l'eau bouillante pendant 20 minutes. La peau s'enlève alors très facilement. 

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C

E comme Ephémère de Virginie

 

Etymologie

 

 

La plante tient son nom, attribué par Carl von Linné, de John Tradescant Jr. (1608-1662), naturaliste et voyageur qui a introduit au Royaume-Uni de nombreuses plantes américaines récoltées au cours de ses trois voyages réalisés en Virginie. La première espèce décrite a été Tradescantia virginiana, native de l'est des États-Unis (du Maine à l'Alabama) et du sud de l'Ontario au Canada. Elle fut introduite en Europe en 1629. Depuis, elle est cultivée comme plante ornementale.

 

Toutes les photos de cet article ont été prises sur le jardin partagé Le Vert Luizet.

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E

H comme Hôtel à insectes :

Eliane nous raconte sa fabrication

 

René [le compagnon d'Eliane] a bien voulu réaliser ce qui était notre idée mais restait dans nos têtes sans prendre forme.  Il a d'abord fait un plan qu'il nous a soumis.


Fort de notre approbation, il a rassemblé du bois de récuperation afin d'ériger la structure.  Il convenait d'avoir une base saine & solide. Pour cela il a choisi la vieille porte de notre cave d'immeuble, bois costaud & non traité datant de 1958 !


Tout à sa hâte d'aboutir il l'a désossée, découpée, passée à la disqueuse qui, rebelle, tombant sur un clou, l'a envoyé à l’hôpital: opération, immobilisation, cicatrisation & rééducation...
Trois mois plus tard, plus décidé & plus prudent que jamais, il a assemblé l'ossature sur pattes afin d'assurer un abri sans humidité loin du sol.


Il a confectionné des petites logettes afin que les familles de staphylins, carabes, osmies, chrysopes, pemphrédons, ocypes ... soient bien, chacune chez elles!
Il a obstrué l'arrière de l'hôtel, le mettant à l'abri des vents hostiles.
Puis il l'a chapeauté d'un petit toit de tavaillons, assurant un gîte confortable à nos invités du jardin. Ouf construction ok....


L'installation : le mois prochain !

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H comme Hôtel à insectes :

Eliane nous raconte son installation

 

C'est lors d'un labeur dominical & pluvieux, qu'un bataillon de jardinières a mis en place l'hôtel à insectes. Orientation Sud/Sud-Est plein ensoleillement, calé cahin-caha, attaché de force au grillage municipal... assurément il a de belles années devant lui, si aucune force ennemie ne vient l'en déloger !

Puis les petites mains sont passées à l'ameublement: bambous pour les abeilles & les guêpes, pot de terre pour les pince-oreilles, bois percé (Michèle revient avec tes outils...) pour les coccinelles, tiges à moëlle pour les syrphes, sans oublié la loge, au sommet avec oeil de boeuf, pour les bourdons... La location est ouverte! 

En fait, tout cela est le début d'une longue aventure que chacune & chacun aura à cœur de poursuivre... Jardinières, jardiniers, outre nos précieux légumes, il faudra bien faire fleurir bourrache, capucine, ortie, pulmonaire, consoude & lavande... pour attirer, nourrir & ravir nos nouveaux habitants qui assurément nous feront le plaisir de se reproduire dans ces conditions optimales !!! 

A quand la récolte de miel ?

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M comme mare maudite :

 

Notre mare dont certains ont beaucoup rêvé, n'existera jamais. Adieux nénuphars, crapauds accoucheurs et autres batraciens. 

La ville de Villeurbanne nous informe que pour créer une mare, il y a des réglementations...

Il est interdit d'avoir une mare à moins de 50 m d’habitations et à moins de 20 m d’une source d’eau.

L’emplacement de notre jardin en proximité d’habitations et de la pompe ne nous permettent donc pas de créer officiellement une mare.

On peut toujours se consoler en se disant qu'on aura moins de moustiques sans mare !

M comme Marguerite : chacun son pétale ! :

L'année 2019 fut l'année de la marguerite au Vert Luizet. Les parcelles individuelles disséminées ça et là et peu esthétiques ont fait place à 12 pétales d'une fleur unique installée près de l'olivier
Projet longuement mûri : nous sommes passés de différentes versions dessinées sur papier à la réalisation in-situ. Planches, broyat, terre : Michelle s'est chargée des achats. Et il a fallu mettre des repères avec des ficelles sur le sol, puis creuser, enlever les cailloux, scier, transporter de la terre et du broyat... Au fil des rendez-vous de travaux ce printemps, la marguerite a pris forme et a soudé les jardiniers.

Si le centre est collectif, chaque pétale a été attribué aux jardiniers qui le souhaitaient.


RÉPARTITION DES PÉTALES

Cet été, nous avons vu pousser pieds de tomates, courges envahissantes, persils et autres plantes aromatiques... Bravo aux jardiniers.

Et à bientôt pour le baptême des pétales !

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M comme Moutarde :

 

 

La moutarde blanche

Nom botanique : Sinapis alba

 


La moutarde convient à tous les types de sols mais est moins à son aise sur les sols acides

 

Rusticité : la moutarde est très sensible au gel

Semis : entre 2 et 3 grammes par m²

Caractéristiques
Sa capacité à concentrer azote, potassium et phosphore est très importante, et ses racines puissantes brisent jusqu'aux mottes d'argile. Elle possède de surcroît une action efficace contre les nématodes(1). 

Les engrais verts de la famille des Brassicacées

Les Brassicacées, anciennement Crucifères, sont de petites merveilles d'engrais verts.

Ils luttent contre les mauvaises herbes et contre

certains parasites. Ils piègent admirablement l'azote

pour qu'il reste à nourrir votre sol plutôt que de

s'épandre dans les cours d'eau. Leur seule limite :

ils ne peuvent être plantés avant ou après d'autres

plantes de la même famille comme le chou ou le 

navet, car cela favoriserait l'apparition de maladies

et nuirait à la qualité du sol. 

 

En savoir plus sur : http://www.rustica.fr/articles-jardin/engrais-verts-famille-brassicacees,2969.html

 

(1)Ver némathelminthe cylindrique ou effilé, aquatique ou parasite, tel que l'ascaris. (Les nématodes forment un sous-embranchement.) http://www.larousse.fr/

 

Toutes les photos de cet article ont été prises sur le jardin partagé Le Vert Luizet.

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P comme Pavot de Californie :

Escholzia (Eschscholtzia californica Cham)

Nom latin : escholtzia californica, pourquoi ce nom compliqué ?

Encore une histoire de botanistes ! Le monsieur ci-contre s'appelle Johann Friedriech von Escholz...vous avez compris ?

Son voyage autour du monde l'a mené en Californie où il a rencontré LA fleur.

 

Son copain poète et botaniste, A. von Chamisso, qui faisait partie du voyage, a baptisé ainsi la fleur  en l'honneur de son ami.

Tout cela se passait au 19ème siècle, aujourd'hui le pavot de Californie s'est acclimaté en France, ...et en France, la Californie a un air :

"Mais la Californie est si près des îles qu'en fermant le yeux tu pourrais la voir, du fond de ton lit"

La Californie, la Californie
(choeurs)La Californie, la Californie"


Aspect : herbacée annuelle à feuilles alternes, gris vert, et à limbe

très découpé : en langage clair , ses feuilles sont aussi jolies que la

dentelle de nos grands-mères. Ses fleurs ont quatre pétales

jaune-orangé ou orange vif, son fruit est une capsule allongée.


Noms communs : pavot de Californie


Famille : papaveraceae

Principaux constituants chimiques : alcaloïdes


Parties exploitées : partie aérienne fleurie et racine

(commercialisable uniquement en pharmacie !)


Histoire
Cette plante de la même famille que le pavot était utilisée par les

Indiens d'Amérique pour ses propriétés hypnotiques. 

 

Culture

Comme on le constate au Vert-Luizet, sa culture est facile. C'est

simple, elle se ressème spontanément dans le jardin.

Ses vertus 
Effets hypnotiques sans accoutumance ni dépendance  (selon Wikipedia ! ). 

Source : 

 

 

Le Jardin des plantes de Montpellier: De la médecine à la botanique

Par Michel Rossi

 

et https://fr.wikipedia.org/wiki/Pavot_de_Californie

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R comme Romarin

Notre romarin dans le rond central entre le cerisier et la pivoine

Famille: Labiacées, Lamiacées, Labiées

Septembre et octobre, deux mois à mettre à profit
pour effectuer les plantations de plantes aromatiques.

 

Période de floraison : février, mars, avril

Couleur des fleurs : bleu

Exposition : soleil

Humidité du sol : sec

Utilisation : potager

Hauteur : jusqu'à 1,5m

Type de plante : condiment

Type de végétation : vivace

Type de feuillage : persistant

Méthode de multiplication : bouturage en été

Toxicité : feuilles comestibles, infusions

 
Le romarin, que l'on peut parfois connaître sous le nom d'
herbe aux couronnes ou encore d'herbe des troubadours, est un bel arbrisseau aromatique touffu.

Toujours vert, ses tiges ligneuses et ramifiées portent de petites feuilles persistantes lancéolées et rigides qui ressemblent à des aiguilles. Vertes sur le dessus, le dessous est quant à lui grisâtre et duvetés

Récolte et consommations

Dès les premières fleurs vous pouvez commencer à couper les rameaux, en les taillant de moitié. Vous favorisez ainsi la repousse.

En cuisine, le romarin aromatise grillades, marinades, poissons, sauces diverses...

En infusion, il sera utilisé pour ses propriétés stimulantes, antibactériennes et digestives

 

Le saviez-vous ?

Les vertus du romarin sont connues dès l'antiquité, où des rameaux ont été retrouvés dans les tombes égyptiennes.

Le romarin est un allié pour le jardinier ; il repousse notamment la mouche de la carotte et les piérides


En savoir plus ici

Toutes les photos de cet article ont été prises sur le jardin partagé Le Vert Luizet.

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T comme Thym

Thymus

 

Famille: Labiacées, Lamiacées, Labiées

Septembre et octobre, deux mois à mettre à profitpour effectuer les plantations de plantes aromatiques.

 

Période de floraison : été
Couleur des fleurs : blanc-rosé, rose, rouge

Exposition : soleil

Humidité du sol : normal, voir sec

Utilisation : rocaille, bordure, potager, pot, jardinière

Hauteur : 20 à 40 cm

Type de plante : sous-arbrisseau

Type de feuillage : persistant

Taille : Lorsque la touffe devient un trop dégarnie, 

réduisez-la de moitié pour stimuler de nouvelles pousses sur le vieux bois.

Toxicité : utilisée pour la cuisine, pour les infusions;

La culture du thym : les thyms, plantes emblématiques de la Provence, prospèrent dans des sols légers et bien drainés ; un terrain calcaire et humifère et exposé plein soleil est leur paradis.

 

A l'inverse, ils n'apprécient pas les grands froids et redoute l'eau stagnante.

Une fois installés, les thyms peuvent rester en place 6 ans. Lorsque les pieds sont jeunes, les arrosages et le paillage sont nécessaires en cas de grande sécheresse. Par la suite, l'entretien se limite au désherbage.

Le thym se récolte toute l'année mais si vous souhaitez le conserver, il est préférable de le couper en début de floraison, période ou les sommités sont les plus riches en  principes actifs. Profitez-en pour lui donner une jolie forme.

 

La multiplication : par éclats de souches (souches plutôt vieilles), elle se fait en mars -avril en climat froid, ou en septembre en climat chaud et sec. Le bouturage est réalisé quant à lui à partir de la fin du printemps, en plantant le jeune rameau aux deux tiers de sa longueur. Il faut compter environ deux mois pour un bon enracinement.

 

Le saviez-vous ?

  • Le mot Thymus vient de l'égyptien « than », plante servant à embaumer les 

  • corps et de la racine grecque èõ qui signifie exhaler une odeur.

  • Le thym à des vertus médicinales ; il est utilisé dès l'antiquité pour soigner les affections respiratoires.

 

En savoir plus ici

Toutes les photos de cet article ont été prises sur le jardin partagé Le Vert Luizet.

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T comme Tomates

Au Vert Luizet, nous avons un spécialiste de la tomate, Jean-Michel… il a accepté de répondre à nos questions :

  • Qu’est-ce qu’il faut pour que des tomates poussent bien ?

De la bonne terre… Ca tombe bien,on vient d’en mettre de la

nouvelle. Et puis il faut prendre le temps d’enlever les gourmands.

 

  • C’est quoi un gourmand ?

C’est ce qui pousse à la naissance entre la tige et la feuille. Il faut
en enlever certains si on veut avoir de grosses tomates.
Il faut aussi tuer les pucerons.

 

  • Quelles sont les variétés cultivées au jardin ?

J’ai acheté des variétés anciennes depuis plusieurs années déjà
(graines Kokopelli) : poire jaune, green zebra, ananas, white queen,

rose de Bern, ondines cornues, cœur de bœuf… Elles ne sont pas

hybrides. Donc l’an prochain, si on plante les graines de ces tomates,
on aura la même variété.
Les fleurs se fécondent d’elles-mêmes mais une petite vibration
du vent ou, mieux, de bourdon est nécessaire.

 

  • Chaque printemps, tu prépares des plants de tomate chez toi.
    Peux-tu nous dire comment tu t’y prends ?

Début mars, je mets 5 graines par petits godets. Au bout d’une
semaine, ça germe. Et quand on commence à voir les vraies feuilles
(pas les cotylédons qui sont les premières feuilles issues de la graine), je repique. Car à ce moment-là, elle commence à faire plus de racines. Il faut de la chaleur et beaucoup de lumière. Et que la terre soit humide. Quand la plante fait plus de trente centimètres, que la plante est bien forte, je la replante en pleine terre. Après ça pousse. Mais attention, il faut mettre des tuteurs, sinon la tomate rampe. !

 

  • Ta tomate préférée ?
    La rose de Berne qui est très douce et très tendre. J’aime aussi la tomate Ananas. Je les mange en salade !

 

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